Bonsoir à toutes et à tous!
Vendredi dernier nous profitions des derniers jours des Jeux Olympiques de Pyeongchang pour vous faire découvrir la Corée grâce à la littérature avec deux partenaires, Atelier des Cahiers et les éditions Decrescenzo. Et une nouvelle fois, l’événement fut riche en partages grâce à vos 1772 participations.
Et que lisait-on? Le premier volume de La Passe-Miroir de Christelle Dabos fait son retour parmi les titres les plus lus, ainsi que Le mystère Henri Pick de David Foenkinos. Nous trouvons également Toxique de Niko Tackian.
Mais qu’en est-il de ces titres méconnus, oubliés des têtes de gondole, des vitrines? Voici notre petite sélection à contre-courant, pour découvrir des pépites qui passent inaperçu:
- Le bonheur est une valise légère de Frank Andriat: Souvent, il suffirait d’un signe pour que nous trouvions notre chemin : un regard, une main tendue, un sourire. Selma a réussi dans la vie mais elle n’est pas heureuse. Placer le faire avant l’être l’a perdue. Un jour, elle rencontre un homme paisible dans un train, quelqu’un qui lit Christian Bobin et qui, comme elle, adore Jean-Jacques Goldman. Au fil du temps, il lui apprend que le bonheur est une valise légère et que la vie qu’on accueille apporte plus de joie que celle qu’on maîtrise. Dans ce roman à la fois simple et profond, écrit d’une plume alerte et sensible, Frank Andriat invite les lecteurs à réfléchir à leurs limites, au bonheur à côté duquel ils passent en en voulant toujours trop, à ce que notre mode de vie nous enlève en exigeant chaque fois plus de nous, et les conduit, par petites touches, vers une vision plus sereine de la vie.
- Les couleurs de nos souvenirs de Michel Pastoureau: Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Quels souvenirs gardons-nous d’un lapin bleu, d’une robe rouge, d’un vélo jaune ? Ont-ils vraiment revêtu ces couleurs ? Plus tard, lesquelles associons-nous à nos années d’études, à nos premières amours, à notre vie d’adulte ? Comment la couleur s’inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ? de la transformer ? Ou bien, au contraire, comment est-elle victime de ses caprices ou de ses intermittences ?
Pour tenter de répondre à ces questions et à beaucoup d’autres, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique s’étendant sur plus d’un demi-siècle (1950-2010). Souvenirs personnels, notations prises sur le vif, propos débridés, digressions savantes ou remarques propres à l’historien, ce livre retrace l’histoire des couleurs en France et en Europe depuis le milieu du XXe siècle. De nombreux champs d’observation sont parcourus ou évoqués : le vocabulaire et les faits de langue, la mode et le vêtement, les objets et les pratiques de la vie quotidienne, les emblèmes et les drapeaux, le sport, la littérature, la peinture, les musées et l’histoire de l’art.
Ce journal chromatique, tour à tour ludique, poétique ou nostalgique, est à la fois celui de l’auteur et celui de nos contemporains. Nous vivons dans un monde de plus en plus coloré mais où la couleur reste un lieu de mémoire, une source de plaisirs et plus encore une invitation au rêve.
- Les hautes lumières de Xavier de Moulins: Entre Paris, Bondy et El-Jadida, deux femmes et un homme se croisent, s’attachent ou s’éloignent.
A trente-huit ans, Nina n’a qu’un désir : devenir mère.
Au volant de son taxi, Tahar suit les rêves de sa compagne quand Françoise, photographe, le choisit pour incarner sa future exposition sur la banlieue.
Il y a aussi un petit garçon, au Maroc, qui attend d’être fixé sur son sort.
Tous guettent le moment où leur vie va s’élever. Mais vouloir atteindre les hautes lumières, c’est prendre le risque de s’y brûler…
Pour plus de choix, plongez-vous dans notre récapitulatif de la semaine!
Bonne soirée et bonnes lectures!