Bonjour à tous,
après avoir fêté la musique en juin, nous profitons de ce 1er novembre pour célébrer le cinéma en vous offrant des romans à l’origine de films, et des essais sur le thème du cinéma.
On commence avec des livres audio de chez Audiolib qui vous offre un exemplaire de 3 grands ouvrages de littérature devenus des films récemment.
Le Hobbit, premier récit publié par J.R.R. Tolkien. En 1937, cette histoire, inventée par l’auteur pour ses propres enfants, raconte les aventures de Bilbo, un jeune hobbit, héros malgré lui en quête d’un trésor gardé par un dragon, en compagnie de nains et du magicien Gandalf. Devenu un classique de la littérature de jeunesse, ce texte a également enchanté des générations de lecteurs de tous âges. La lecture de Dominique Pinon (Vous savez le pas gentil dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain) insuffle toute sa vivacité à cette quête pleine d’enchantements.
À noter que le deuxième volet de la trilogie du film le Hobbit (La Désolation de Smaug) est prévu le 11 décembre au cinéma !
Dans Gatsby le Magnifique de Francis-Scott Fitzgerald nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes. C’est l’époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Mille légendes courent sur son compte, qui n’empêchent pas les gens chics – et moins chics – de venir en troupe boire ses cocktails et danser sur ses pelouses. Gatsby le Magnifique joue la carte des folles dépenses pour éblouir Daisy, mariée à Tom Buchanan, un héritier millionnaire. Le jour où l’espoir de conquérir sa bien-aimée s’évanouit, la fête prend fi n brutalement… Gatsby le Magnifi que est un des romans emblématiques de la littérature américaine du XXe siècle. L’interprétation d’Emmanuel Dekoninck met parfaitement en lumière le mélange de naïveté et de rouerie qui tisse le destin de Gatsby, au milieu des extravagances d’une société enivrée de sa démesure naissante.
Pauline l’a lu pour vous : Gatsby le Magnifique, Francis Scoot Fitzgerald
Millenium 1, Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, Stieg Larsson. Rédacteur de la revue “Millénium”, Mikael Blomkvist est contacté par l’industriel Henrik Vanger pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans : la disparition de sa petite nièce. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et « hacker » hors pair, le journaliste va résoudre l’ « affaire des fleurs séchées » et, au passage, découvrir des malversations qu’il aurait sans doute mieux valu ignorer… Emmanuel Dekoninck réussit, dans sa lecture, la double performance de maintenir le suspense sans rien sacrifier de la subtilité psychologique des personnages.
Lili l’a lu pour vous : Millenium 1, Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, Stieg Larsson
Notre second partenariat est avec les éditions Charleston qui vous offrent 5 exemplaires d’un roman dont l’adaptation cinématographique est à venir : Coup de foudre à Austenland de Shannon Hale. À vrai dire elle existe déjà aux États-Unis mais aucune date de sortie en France n’est prévue pour le moment. Si vous le souhaitez, vous pouvez rejoindre le groupe Facebook.
Jane Hayes est une jeune New Yorkaise en apparence tout à fait normale, mais elle a un secret : son obsession secrète pour Mr Darcy, ou plus précisément pour Colin Firth jouant Mr Darcy dans l’adaptation de la BBC de Pride and Prejudice. Résultat, sa vie amoureuse est proche du néant : aucun homme n’est à la hauteur de la comparaison. Quand une riche parente lui laisse en héritage un séjour de 3 semaines dans un centre chic pour les Austen-addicts, les fantasmes de Jane impliquant une rencontre fortuite avec un héros tiré tout droit de l’époque de la Régence deviennent un peu trop réels. Cette immersion dans cet Austenland réussira-t-elle à débarrasser Jane de son obsession pour lui permettre de rencontrer un vrai Mr. Darcy ?
Pauline l’a lu pour vous : Coup de foudre à Austenland, Shannon Hale
Notre troisième partenaire est Robert Laffont qui vous offre 2 exemplaires de L’extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet de Reif Larsen, publié chez Nil Editions. T. S. Spivet est un jeune prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. Un jour, le musée Smithsonian l’appelle : le très prestigieux prix Baird lui a été décerné et il est invité à venir faire un discours. A l’insu de tous, il décide alors de traverser les Etats-Unis dans un train de marchandises pour rejoindre Washington DC… Mais là-bas personne ne se doute qu’il n’est qu’un enfant. Muni d’un télescope, de quatre compas et des Mémoires de son arrière-arrière-grand-mère, T. S. entreprend un voyage initiatique qui lui permettra peut-être enfin de comprendre comment marche le monde… Notes, cartes et dessins se mêlent au récit avec un humour et une fantaisie irrésistibles. L’adaptation cinématographique, par Jean-Pierre Jeunet est sortie le 16 octobre !
Lili l’a lu pour vous : L’extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet de Reif Larsen
Ils vous offrent également 4 exemplaires de L’attentat, de Yasmina Khadra, édité chez Julliard. Amine, chirurgien israélien d’origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple d’origine et son peuple d’adoption, et s’est entièrement consacré à son métier et à sa femme, Sihem, qu’il adore. Jusqu’au jour ou, au coeur de Tel Aviv, un kamikaze se fait sauter dans un restaurant, semant la mort et la désolation. Toute la journée, Amine opère les victimes de l’attentat, avec pour tout réconfort l’espoir de trouver le soir l’apaisement dans les bras de Sihem. Mais quand il rentre enfin chez lui, au milieu de la nuit, elle n’est pas là. C’est à l’hôpital, ou le rappelle son ami Naveed, un haut fonctionnaire de la police, qu’il apprend la nouvelle terrifiante: non seulement, il doit reconnaître le corps mutilé de sa femme mais on l’accuse elle, Sihem, d’être la kamikaze…
Au Diable Vauvert vous offre 5 exemplaires du roman dont le film 9 semaines et 1/2 a été adapté. Il s’agit de la réédition d’un livre de 1979 écrit par Elizabeth McNeill, à paraitre le 8 novembre. 9 semaines ½ est une histoire vraie, publiée sous pseudonyme en 1979, qui raconte comment une jeune femme indépendante sombre dans une relation érotique extrême, découvre la violence de ses désirs jusqu’à perdre le contrôle de son propre corps. Le livre, sulfureux et véridique, inspire en 1986 le film d’Adrian Lyne joué par un Mickey Rourke irrésistible et Une Kim Basinger sublimissime. Son succès est tel qu’il deviendra jusqu’à aujourd’hui le film culte du cinéma érotique ; quant à Mickey Rourke, on dit qu’il ne se remit jamais du statut de sex-symbol gagna. Mais le film occultera peu à peu l’existence du journal véridique qui l’avait inspiré. On peut se demander si E.L. James s’est remémoré les scènes les plus célèbres du livre en écrivant dans 50 Nuances de Grey l’ambivalence d’une femme libre pour une relation sexuelle sado-masochiste ou les différents degrés de l’initiation sexuelle. Mais la comparaison s’arrêtera là, car 9 semaines ½ est, lui, tout sauf un roman sentimental.
Les éditions J’ai lu vous offrent 5 exemplaires de deux livres dont les films sortent cette semaine. Les liens du sang de Michel et Bruno Papet est le roman qui a inspiré Guillaume Canet pour son nouveau film sorti hier, Blood Ties. Deux frères. L’un a été bandit, l’autre commandant honoraire de police. Le truand a fait quinze ans de prison et a touché à presque tout. Le flic a été gendarme, CRS, il est passé à la P.J. après les mœurs et la répression du grand banditisme. Comment en sont-ils arrivés là ? Ils se retrouvent après dix ans de brouille et racontent leurs existences parallèles.
La stratégie Ender de Orson Scoot Card est l’ouvrage SF dont est adapté le film du même nom qui sort en salle la semaine prochaine (avec Harrison Ford!). Un programme militaire se focalise sur un enfant de 6 ans pour en faire un guerrier surdoué, une véritable machine à tuer capable, à elle seule, d’éliminer la menace extraterrestre qui pèse sur l’humanité.
Enfin, toujours chez J’ai lu, Geraldine Maillet vous présente le making-of de son premier long métrage After dans Il ferait quoi Tarantino à ma place ? Ce roman satirique retrace le making of du premier long métrage de G. Maillet, et propose sous forme de comédie une plongée dans le 7e art, décrivant ses codes, ses lâchetés, ses enthousiasmes et ses déceptions, ses impostures et ses pièges.
Enfin, le Livre de Poche nous accompagne et vous propose 3 exemplaires de cinq romans adaptés.
A Suspivious River de Laura Kasischke. « Le Swan Motel, de l’autre côté de la rue, était propre et frais – draps amidonnés, moquette beige, serviettes de toilette blanches et décentes que nous envoyions deux fois par semaine à Ottawa City, pour les faire laver, dans un camion plein de sacs-poubelle en plastique vert olive. Derrière le motel, la Suspicious River roulait ses flots noirs… » Hyperréalisme, violence et crudité, transfigurés dans un univers poétique d’une force exceptionnelle, Kasischke n’est pas sans rappeler le grand Hopper et les meilleurs cinéastes américains. Mais surtout, elle fait du lecteur un voyeur fasciné, véritable héros de cette entreprise.
Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay dont l’adaptation est sortie en 2010. Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.
Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s’appelait Sarah, c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation. Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-quatre pays.
Miss Alfie l’a lu pour vous : Elle s’appellait Sarah, Tatiana de Rosnay
Carrie de Stephen King. Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec diffi culté… Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau ! Loin d’être la souillonne que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie. Mais c’est compter sans la mesquinerie des autres élèves. Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ? Une nouvelle adaptation de ce roman sort le 4 décembre sur vos écrans !
L’amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder. Au début, tout est beau. Vous n’en revenez pas d’être aussi amoureux. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible – pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous faites l’amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n’est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos amis célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon, en vous retenant de regarder les passantes ? La troisième année, vous regardez les passantes. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous évite de parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse, puisque vous êtes tombé amoureux d’une autre. Vous commencez un nouveau livre. Ce livre a été adapté au cinéma par l’auteur l’an passé.
L’Ecume des jours de Boris Vian est un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains…
Vous êtes tout de même ultra gâtés ! Alors bonne lecture à tous !