Bonjour,
ça y est, le fatidique 14 juillet est passé et soit vous faites partie des heureux qui profitent de la plage ou de la montagne, soit vous êtes désespéré au boulot avec les quelques collègues restants ! Dans tous les cas, VendrediLecture est là et ne vous abandonne pas !
Notre premier partenariat est avec les éditions Paul&Mike qui vous proposent 3 de leurs nouveautés, chacune en 2 exemplaires numérique et 2 papier !
Comment je suis resté inconnu de Jean-Fabien
Jean-Fabien possède la panoplie complète pour être heureux : un boulot épanouissant avec une chaise à roulettes, une clef de douze, un pull en laine sans trou et un anonymat confortable. Il a même plusieurs femmes à ses pieds – ou pas loin – et un ami fidèle et proche (en tout cas plus proche du boulet que du canon, lui). Et pourtant, ça le démange, il faut que ça bouge. Ou alors, il est allergique à la laine. Mettre fin à son célibat serait une sorte de mouvement, se dit-il. Se faire publier aussi, s’ajoute-t-il (car il est fort en addition). C’est qu’il se pose beaucoup de questions mais obtient peu de réponse. Un héros moderne, en somme (même si là, il ne s’agit plus d’addition).
L’amour et l’écriture sont les deux mamelles des nouvelles aventures de Jean-Fabien, loser sympathique en roue libre, qui revisite le thème du nègre littéraire à travers ce troisième ouvrage où l’on croisera des blondes, des rousses, pas beaucoup de lave-linges à hublot, mais quand même un détective privé et quelques vampires égarés.
L.D.B, Philippe Nonie
La veille d’une importante opération militaire en Afghanistan, Stéphanie apprend que ses parents viennent de mourir dans un tragique accident de voiture. Une semaine de permission lui est accordée pour assister aux obsèques. La cérémonie terminée, elle se rend dans la propriété jadis achetée par son grand-père paternel dans le sud-ouest de la France. Elle souhaite revoir ce potager où il cultivait les tomates et y retrouver l’odeur si particulière de leurs feuilles quand il les froissait entre ses doigts.
En arrivant sur les lieux, elle découvre avec stupeur son grand-père en train de jardiner alors même qu’il est mort depuis vingt ans…
Après le succès littéraire de « L’Inconnue », prix Nouveau Talent 2011, Philippe Nonie livre un roman puissant aux frontières de la science-fiction. L.D.B. est une œuvre qui nous entraîne sur les chemins du passé et de l’oubli, et nous questionne : comment détricoter un deuil douloureux et comment réagir face à l’impossible ?
La vie du dénommé Pierre Daubrac racontée par son chien, Jean Claude DELAYRE
Lui, c’est Youki, un clébard avec une vie de chien. L’autre, c’est Daubrac, son maître, un poète. Comme dans les vieux couples, Youki et Daubrac se comprennent sans avoir besoin de se parler. Et pourtant, ils s’en disent des choses. Des deux, le narrateur de cette histoire n’est d’ailleurs pas forcément celui auquel on s’attend… Dans son cinquième roman, Jean Claude Delayre nous entraîne dans un récit tendre, profond, souvent drôle sur ces personnes qui partagent leur vie avec un animal de compagnie. Il ne leur manque que la parole, disent fréquemment leurs propriétaires. Youki ne fait justement pas partie de ceux-là…
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Notre second partenariat est avec les Éditions de Londres avec 3 exemplaires en numérique des 3 livres suivants :
Gosthfather d’Eric Calatraba est un pont entre la littérature et la musique dites populaires. Par son histoire, ses personnages et ses multiples références, il est une ode à la pop, anglo-saxonne comme Française. Et par sa nature, il est l’un de ses romans qui parlent à tout un chacun, quels que soient son vécu et sa culture personnels. Ici, le « sexe, drogue et rock’n’roll » n’est pas gratuit, mais un prétexte à s’interroger sur la sensibilité, la force du destin, la prédestination, l’importance de la transmission génétique, sans oublier bien sûr la parentalité et la perpétuation consciente ou non d’un modèle éducatif. Nous terminerons logiquement par quelques mots issus de la chanson Dust in the wind du groupe Kansas : “Same old song Just a drop of water in a endless sea All we do Crumbles to the ground, though we refuse to see Dust in the wind All we are is dust in the wind Now, don’t hang on Nothings last forever but the earth and sky It’s sleeps away And all your money won’t another minute buy Dust in the wind All we are is dust in the wind” (La même vieille chanson Juste une goutte d’eau dans une mer sans fin Tout ce que nous faisons S’effondre, bien que nous refusions de le voir De la poussière dans le vent Nous ne sommes que de la poussière dans le vent Maintenant, ne t’attache pas Rien ne demeure d’autre que la terre et le ciel Tout finit par s’en aller Et tout l’argent du monde ne t’offrira pas une minute de plus De la poussière dans le vent Nous ne sommes que de la poussière dans le vent).
Insoumission d’Olivier Chapuis est-il un pied de nez au livre de Michel Houellebecq, Soumission, publié il y a quelques semaines, et dont la simultanéité avec les attentats sanguinaires contre Charlie hebdo a poussé l’auteur à fuir Paris ? Pas vraiment. Le roman polémique de Houellebecq – pléonasme ? – se veut être un récit d’anticipation, alors que celui d’Olivier Chapuis s’inscrit dans le plus pur style du roman noir. Le premier dépeint un monde qui pourrait être celui de demain, tandis que le second dresse le portrait (pas forcément reluisant il est vrai) du monde aujourd’hui. Intéressons-nous justement à celui-ci. Nous pouvons pour ce faire reprendre quelques-uns des ingrédients du cocktail de la quatrième de couverture : « Dans un grand shaker, versez généreusement jalousie, profit, infidélité, chantage, prostitution, déception, addiction et tromperie. Remuez férocement. Dégustez de préférence au bar clandestin d’un hôtel de luxe. » Nul besoin d’un gros effort d’imagination pour ancrer cela dans notre réel et dans notre histoire. Dans le procès du Carlton de Lille qui s’est tenu récemment, plusieurs des ingrédients de ce roman étaient présents : infidélité, prostitution, addiction, tromperie. Et nul doute que le profit n’était pas loin. Et pendant que, dans le même temps ou presque, certains intellectuels se mobilisent pour défendre le droit d’exercer le plus vieux métier du monde en France (ou peut-être plus probablement celui d’être client), il n’en est pas moins vrai que la « Traite des Blanches » n’est pas un fantasme, si vous me permettez l’expression : des femmes se retrouvent dans des réseaux de prostitution contre leur gré, et en retire encore moins un avantage financier à la hauteur du sacrifice consenti. Difficile de nier cela.
Le Pays invisible du Comte Kerkadek
De Chang, le Comte Kerkadek a tout appris : l’humilité, le respect des autres et la contrebande de cigarettes… Quand une nuit son maître chinois lance un appel au secours, le Comte Kerkadek le rejoint aussitôt à Hong Kong. Chang doit à tout prix récupérer une cargaison spéciale et la faire passer en Corée du Nord. Pour cela, Kerkadek et lui devront affronter les triades hainanaises et les yakuzas des pachinkos sur fonds de crise nucléaire sur la péninsule. Sans compter que le Cher Dirigeant a conclu en cachette de son père un pacte faustien avec un savant fou, lequel développe la plus terrible des armes secrètes… « Le pays invisible » met Chang et Kerkadek aux prises avec une incroyable galerie de personnages : des dictateurs père et fils, des généraux renégats, deux Présidents américains, des triades et des commandos, deux hommes de main taciturnes, un missionnaire débauché, une chanteuse d’opéra et…le Docteur Furtado. Avec ce quatrième roman qui rappelle un peu Kissinger, le Comte apporte ses lettres de noblesse à la géopolitique.
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