Demain, retrouvez un partenaire avec qui nous renouons avec grand plaisir : Sonatine Éditions, maison d’édition spécialisée dans la littérature étrangère.
Découvrez les 5 titres mis en jeu (1 exemplaire chacun). Du roman noir post-guerre au complètement déjanté, en passant par du gothique/YA, il y en a pour tous les goûts :
Vous avez aimé Au revoir là-haut ? Un long dimanche de fiançailles ? Vous allez adorer Comme si nous étions des fantômes.
Trois mois après la fin de la Première Guerre mondiale, une jeune Anglaise, Amy Vaneck, arrive à Amiens afin d’en apprendre davantage sur l’homme qu’elle aime, Edward Haslam, porté disparu dans les tranchées. Les champs de bataille de la Somme sont désormais silencieux. Ne restent sur place que quelques hommes qui se livrent à la tâche difficile de rassembler les dépouilles et d’essayer de les identifier. Parmi eux, le capitaine Mackenzie, qui se propose d’aider Amy. Mais lorsqu’on retrouve treize cadavres dissimulés dans un tunnel au fond d’une tranchée, celle où Edward a été vu pour la dernière fois, tout change. D’autant plus qu’il apparaît bien vite que leur mort n’a rien à voir avec les combats, ni avec l’armée allemande.
S’inspirant de l’expérience de son grand-père, combattant de la Première Guerre mondiale, Philip Gray évoque avec virtuosité toutes les émotions humains à travers cette période captivante de l’Histoire. Abordant certains aspects rarement évoqués de la Grande Guerre, tels le racisme ou la drogue, il se révèle également un bâtisseur d’intrigue hors pair, la solution du mystère n’étant donnée qu’à la toute dernière page du livre.
Une enquête saisissante au sein de la communauté gay de New York.
Au début des années 1990, la ville de New York connaît une série de meurtres non élucidés. Toutes les victimes sont des homosexuels. Sans lien apparent entre eux, si ce n’est qu’ils ont tous été clients du Townhouse, un piano-bar particulièrement fréquenté les gays. Mais la police, notoirement homophobe, semble peu encline à résoudre ces affaires. Au risque de fragiliser une communauté encore souvent contrainte de vivre cachée… et désormais sous la menace d’un insaisissable tueur en série, dont la traque va s’avérer longue et semées d’embûches.
Avec ce passionnant travail d’enquête, Elon Green revient sur une incroyable affaire totalement occultée par la presse américaine dans le contexte de l’époque. Revenant sur ces meurtres oubliés – le tueur du « dernier appel » ne faisant même pas l’objet jusqu’à très récemment de fiche Wikipédia –, il donne une seconde vie à ses victimes, dont il retrace avec une empathie rare les vies empêchées.
Une épidémie a transformé les êtres humains à haut niveau de testostérone en des créatures uniquement mues par leurs besoins les plus primaires : se nourrir, violer, tuer. Tous les individus masculins sont ainsi devenus de dangereux zombies. Beth et Fran, deux femmes trans, sont chasseuses d’hommes : elles ont en effet besoin d’absorber les œstrogènes contenus dans leurs testicules pour éviter la contagion. Bientôt, elles vont devoir affronter des ennemis plus impitoyables encore : une armée de féministes radicales, qui haïssent les femmes trans encore davantage que les hommes.
Certes, Chasse à l’homme est un roman qui teste les limites de son lecteur. On a en effet parfois l’impression à la lecture de prendre des coups à l’estomac – et d’en redemander. Certes, les amateurs d’horreur vont être comblés et plus encore. Mais cette exploration hautement polémique des identités de genre, mettant en scène des trans traumatisés par leur nouveau monde comme par celui d’avant, est aussi un constat implacable sur la nécessité et la difficulté de former une communauté queer dans un environnement éminemment transphobe.
L’histoire bouleversante d’une famille qui lutte pour raviver l’espoir et la justice dans une société qui a cédé à la peur.
États-Unis d’Amérique, dans un futur pas si lointain. L’existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Bien décidé à la retrouver, son fils, Bird, aidé par un réseau clandestin de bibliothécaires, va peu à peu prendre conscience du sort des opprimés et de la nécessité impérieuse de porter leur voix.
Celeste Ng est de retour avec un nouveau roman bouleversant d’humanité et d’actualité. Porté par une écriture lumineuse, Nos cœurs disparus raconte le destin d’une famille en lutte pour raviver l’espoir et la justice dans une société qui a cédé au pire des conservatismes.
Pour beaucoup de lectrices, Roza Vallo est une romancière de génie, et peut-être plus encore, une sorte de gourou. Grâce à elle et à son livre La Langue du démon, nombre de jeunes filles et de femmes ont cessé de se considérer comme de petites créatures fragiles pour explorer leur côté sombre, pulsionnel, sexuel. Aussi, quand la grande prêtresse du roman d’horreur féministe décide d’offrir à cinq d’entre elles un séminaire d’écriture dans son manoir de Blackbriar, isolé au milieu des monts Adirondacks, les candidatures affluent. Peu importe que Vallo soit une figure controversée et que l’endroit traîne une sinistre réputation. Lorsqu’elle est sélectionnée, Alex, une jeune autrice, y voit la chance de sa vie. Mais quand Roza Vallo décide d’instaurer une compétition acharnée, les tensions sont rapidement exacerbées entre les concurrentes. Jusqu’au jour où l’une d’entre elles disparaît…
Cinq femmes enfermées dans un manoir isolé, jouets d’une romancière manipulatrice… Avec La Reine du noir, Julia Bartz signe un huis-clos haletant, gothique et féministe – bref, le cocktail parfait !