Bonjour à tous,
nous sommes ravis aujourd’hui de vous présenter un nouveau partenaire, un éditeur poche que vous connaissez tous puisqu’il s’agit de Folio ! Pour ce premier partenariat, ils vous proposent de découvrir 5 de leurs toutes dernières sorties avec 1 exemplaire de chaque.
Je viens d’Emmanuelle Bayamack-Tam
Un roman comique qui mouline les sujets qui fâchent, le racisme qui a la vie dure, la vieillesse qui est un naufrage, et les familles que l’on hait. Charonne – personnage récurrent des romans de l’auteur – chamboule l’ordre des choses : ce qui est aussi un crime contre l’humanité. Abandonnée deux fois (par ses parents biologiques puis par ses parents adoptifs), grosse, noire (ou perçue comme telle), Charonne va imposer sa vitalité irrépressible et la force agissante de son amour. D’abord sur Nelly (la grand-mère) qui raconte sa vie in extremis, entre ressassement et déploration. Et aussi sur Gladys (la mère) qui, parce qu’elle cherche à justifier son incapacité à vivre, produit un discours vindicatif et furibond qui tient souvent du délire. Je viens, c’est la proclamation par Charonne de sa volonté de redresser les torts, de parler contre les lois ineptes, de faire passer sur la maison borgne comme un souffle de bienveillance qui en dissiperait la léthargie et les aigreurs.
Les jours de mon abandon d’Elena Ferrante, traduit de l’italien par Italo Passamonti
Olga, trente-huit ans, un mari, deux enfants. Un bel appartement à Turin, une vie faite de certitudes conjugales et de petits rituels domestiques. Quinze ans de mariage. Puis, un après-midi d’avril, une phrase de son mari met en pièces cette existence sereine et transforme Olga en femme abandonnée. Une femme rompue. Lâchée, brisée. Una poverella, comme cette voisine de son enfance napolitaine dont elle croit encore entendre les pleurs la nuit. L’homme avec qui elle voulait vieillir est devenu l’homme qui ne veut plus d’elle. Le livre d’Elena Ferrante nous projette littéralement dans l’intimité d’Olga et nous embarque pour un voyage aux frontières de la folie. Par la justesse de son ton et son rythme haletant, Les jours de mon abandon constitue une variation parfaitement maîtrisée et originale sur le thème de la femme abandonnée.
L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante, traduit de l’italien par Elsa Damien
« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l’obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. » Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. Formidable voyage dans l’Italie du boom économique, L’amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu’Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.
Ce qui reste de nos vies de Zeruya Shalev, traduit de l’hébreu par Laurence Sendrowicz, Prix Fémina étranger 2014
« Même si je risque de découvrir qu’aimer et être aimé, c’est trop en demander, je me contenterai soit de l’un, soit de l’autre, mais chez nous ce n’est ni l’un ni l’autre, nous le savons tous les deux, alors à quoi bon insister. » Hemda Horowitch vit ses derniers jours. Ses souvenirs s’imposent à sa conscience : un père trop exigeant, un mariage sans amour, cette difficulté à aimer équitablement ses deux enfants, Avner et Dina. Ces derniers se rendent à son chevet à l’hôpital de Jérusalem et essaieront de sauver, chacun à leur manière, ce qui reste de leurs vies. Dans une langue puissante, Zeruya Shalev évoque la colère, le ressentiment et la peur qui construisent les familles autant que l’amour et le bonheur d’être ensemble.
Les fiancés de l’hiver de Christelle Dabos, La Passe-miroir I
Après la Déchirure, qui a mis fin à l’ancien monde, la vie s’est concentrée sur des arches suspendues. Habitées par des familles dotées de pouvoirs particuliers, elles sont dirigées par un ancêtre, appelé « esprit de famille ». Ophélie est une passe-miroir et une excellente liseuse : en saisissant un objet, elle perçoit la trace de tous ceux qui l’ont touché. Un mariage forcé avec Thorn, derniers survivants du clan des Dragons avec sa tante Berenilde, la contraint à quitter son univers. À leurs côtés, Ophélie découvre la ville de la Citacielle, faite de distorsion spatiale et d’illusions d’optique. Autour de leur « esprit de famille » commun, Farouk, s’affrontent impitoyablement des clans rivaux. Contrainte de cacher son identité, Ophélie apprend ainsi l’existence du Livre de Farouk et la raison de son mariage avec Thorn, qui veut utiliser son pouvoir de liseuse pour déchiffrer le Livre. Bien décidée à trouver sa voie dans ce labyrinthe d’illusions, la jeune femme s’apprête à faire son entrée à la cour. Premier tome de la saga intitulée La passe-miroir, ce roman est d’une inventivité prodigieuse et d’un romanesque redoutable.
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On vous souhaite de bonnes lectures et de beaux feux d’artifices !