Bonjour tout le monde,
Alors que l’été s’achève et que la météo nous le montre bien, il es temps de se réjouir de l’arrivée… d’un nouveau vendredi ! Et cette semaine, c’est le groupe Robert Laffont qui fait sa rentrée avec 5 exemplaires des romans des Editions Julliard et Robert Laffont.
Un mot sur Irène, Anne Akrich : Un parfum de scandale sexuel flotte dans le milieu universitaire depuis la mort, à New York, d’Irène Montès, une intellectuelle de renom. Alors qu’elle devait donner une importante conférence sur les gender studies, son cadavre a été retrouvé nu dans une chambre d’hôtel, au côté d’une poupée gonflable. Mais qui était-elle vraiment ? À travers les yeux de son mari, Léon Garry, professeur à la Sorbonne, la flamboyante personnalité d’Irène nous est peu à peu dévoilée, tout comme la relation trouble qui unissait les deux époux. Jadis mentor d’Irène, Léon était devenu son pantin, dans un théâtre de la cruauté qui le condamnait au rôle de voyeur. Jusqu’où peut dériver un homme dont les fantasmes inassouvis brouillent la perception du réel et de l’imaginaire ? Porté par une écriture et un érotisme vibrants, ce récit crépusculaire fouille les arcanes du couple dans ses replis les plus intimes.
La dernière nuit du Rais, Yasmina Khadra : « Longtemps j’ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J’étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd’hui, je n’ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence. Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l’Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l’on n’est que ce que les autres voudraient que l’on soit. » Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d’un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine.
Le testament de Marie, Colm TÓIBÍN : Ils sont deux à la surveiller, à l’interroger pour lui faire dire ce qu’elle n’a pas vu. Ils dressent de son fils un portrait dans lequel elle ne le reconnaît pas et veulent bâtir autour de sa crucifixion une légende qu’elle refuse. Seule, à l’écart du monde, dans un lieu protégé, elle tente de s’opposer au mythe que les anciens compagnons de son fils sont en train de forger. Lentement, elle extirpe de sa mémoire le souvenir de cet enfant qu’elle a vu changer. En cette époque agitée, prompte aux enthousiasmes comme aux sévères rejets, son fils s’est entouré d’une cour de jeunes fauteurs de trouble infligeant leur morgue et leurs mauvaises manières partout ou ils passent. Peu à peu, ils manipulent le plus charismatique d’entre eux, érigent autour de lui la fable d’un être exceptionnel, capable de rappeler Lazare du monde des morts et de changer l’eau en vin. Et quand, politiquement, le moment est venu d’imposer leur pouvoir, ils abattent leur dernière carte : ils envoient leur jeune chef à la crucifixion et le proclament fils de Dieu. Puis ils traquent ceux qui pourraient s’opposer à leur version de la vérité. Notamment Marie, sa mère. Mais elle, elle a fui devant cette image détestable de son fils, elle n’a pas assisté à son supplice, ne l’a pas recueilli à sa descente de croix. À aucun moment elle n’a souscrit à cette vérité qui n’en est pas une.
Un jour avant la fin du monde, Sorour Kasmaï : L’histoire se passe à Téhéran, le premier hiver après la révolution islamique. Mariam, une jeune fille de 16 ans, découvre la date de sa mort dans le livret de famille. Son père lui explique qu’elle était dans le ventre de sa mère lorsque celle-ci est morte du fait de l’effondrement du toit de leur maison, et qu’elle en a été extirpée quelques heures après. Elle apprend de surcroît l’existence d’une soeur homonyme, disparue dans les mêmes circonstances et dont elle serait la réincarnation. Mariam entreprend alors sa quête de vérité et d’identité par un changement de prénom. Or, cette simple démarche administrative est confrontée au refus du nouveau pouvoir politico-religieux qui voit en la jeune fille une miraculée et cherche à vérifier l’hypothèse de sa résurrection. Les autorités veulent à tout prix lui ravir son pouvoir supposé. Au fil des pages, le dossier de Mariam prend de plus en plus d’importance à leurs yeux. Elles s’efforcent de comprendre les mécanismes d’une telle résurrection afin de remédier aux lourdes pertes humaines sur les champs de bataille de la guerre Iran-Irak. La célèbre parole du Prophète qui en son temps avait proclamé qu’un jour avant la fin du monde quelqu’un de sa descendance ressusciterait les morts trouve une tournure toute pratique en ces circonstances et sert de référence idéologique au chef de la Commission de résurrection pour poursuivre Mariam.
Sur fond de croyances religieuses et de légendes sacrées, s’engage dès lors une course effrénée qui, à travers les méandres de la ville de Téhéran, embarque le lecteur dans des situations singulières et des lieux insolites. Un ancien temple zoroastrien transformé en centre de musculation pour blessés de guerre, une clinique ou l’on garde les « foudroyés », autrement dit les soldats choqués par ce qu’ils ont vu au front et qui passent désormais pour visionnaires. Mais aussi des jardins de mosquées, des ruelles, un labyrinthe urbain hanté par une agitation politique et religieuse mêlée d’angoisse et de fureur. Une spirale infernale qui finit par conduire la narratrice et son entourage à la catastrophe.
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Et n’oubliez pas, vous avez jusqu’au 1er octobre pour participer au prix du livre romantique !