Vous dégoulinez de chaud et n’avez qu’une envie, lire dans une bouée flamant rose au milieu d’une piscine ? Pour la piscine, on peut pas faire grand chose mais pour le livre, on vous aide à vous projeter avec les lectures d’été de la maison JC Lattes !
Malamorte, d’Antoine Albertini
« C’est sur mon bureau qu’échouent les dossiers dont personne ne veut, les cadavres qui ne feraient pas lever un sourcil à un gratte-papier d es chiens écrasés, les victimes anonymes des crimes d’après boire, les vies gâchées pour rien, les destins lacérés des assassins et de leurs victimes confondus d ans la même misère, dans la came, dans le vice, dans les jalousies morbides carbonisant des générations entières au fond d’un taudis en bordure de la Nationale. »
Ce bureau, c’est un cagibi, un placard dans une aile à moitié désaffectée d u commissariat d e Bastia, où ce po licier corse a échoué, après la critique de trop contre s es supérieurs, la bagarre de trop avec ses collègues. Pourtant sa carrière dans la police avait bien démarré : sept ans dans la banlieue parisienne à la brigade des stups puis une mutation à la police judiciaire
de Bastia la ville où il a grandi. Mais très vite, il a été déçu, écœuré par les ordres des chefs, les affaires oubliées volontairement, les arrestations arbitraires, la corruption, les magouilles quotidiennes. Il travaille seul à présent, sur des affaires mineures en apparence. Comme celles du meurtre de Lia, 5 ans et de sa mère Samia.
Une enquête, le temps d’un été pluvieux. Le portrait d’une île loin des clichés et des visions de carte postale où se croisent élus, voyous, braqueurs et assassins, travailleurs immigrés, continentaux en mal d’une existence qu’ils espèrent plus douce.
L’odeur de la colle en pot, d’Adèle Bréau
Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour. S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.
Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne. Caroline restitue le portrait d’une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l’on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l’Info, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu’on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l’odeur d’amande.
Récit d’un temps révolu autant que de l’adolescence, L’Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l’enfance et l’âge adulte, une période bouleversante et intemporelle.
En théorie tout va bien, de Sarah Bussy
Paris, années 1990. Cassis mène une enfance comme une autre, faite de rires, de fantaisie, de disputes avec son frère Matteo et de peurs. Elle grandit au sein d’une famille aimante, soudée, éduquée, généreuse… Une famille idéale ? Pourtant, derrière les apparences figées, les joies conventionnelles, semble planer une ombre.
Lorsque l’année de ses douze ans, Cassis est confrontée, seule, au secret qui sclérose cette famille, c’est non seulement sa vie mais tout l’équilibre de la famille qui vacille, jusqu’à l’implosion.
On suit ensuite l’évolution de la famille Lauper sur vingt ans, à travers le regard de Cassis et les questions qui la hantent. Où et comment s’arrête l’enfance ? Quel rôle jouent, dans nos vies d’adultes, nos souvenirs de jeunesse, reconstitutions un peu floues, mensongères parfois ? Comment grandir quand on est nostalgique d’un temps qui n’a pas été, d’une famille qu’on aurait rêvée, fantasmée ? Qui aurait pu exister, en théorie.
Récit de la fin du vingtième siècle comme de l’enfance, En théorie tout va bien peint avec fantaisie et mélancolie l’entrée dans l’âge adulte et célèbre, malgré tout, la puissance des liens familiaux et de l’amour, qui donnent la force de sortir du silence.
Si on savait déjà ce que l’amour nous réserve, de Grégory Sherl
Dans Et si on savait déjà ce que l’amour nous réserve, Evelyn, une jeune bibliothécaire, devient obsédée par cette nouvelle technologie : elle ne cesse de se rendre au cabinet du Dr Chin tant elle a besoin de savoir si elle rencontrera un jour quelqu’un et sera heureuse. Quant à Godfrey, c’est sur l’insistance de sa fiancée qu’il se rend chez le Dr Chin, car elle veut connaître ce qui les attend avant de se jeter à l’eau. Godfrey rencontre Evelyn dans la salle d’attente. Le véritable amour est peut-être là, sous leur nez… Sauf qu’ils sont trop préoccupés et trop encombrés par leurs passés respectifs pour le comprendre. Un roman au style vif et plein d’humour qui aborde finement les nouveaux enjeux que pose le monde actuel, sur le plan affectif et personnel.
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Edit gagnant du 1 juillet 2019
Bravo vendredilecteurs, vous êtes nos gagnants du jour !!!
Remportes Malamorte, d’Antoine Albertini :
- Marie-Hélène Lafond (FB)
- @HERVY54963310
- FCarbonne (FB)
Remportes L’odeur de la colle en pot, d’Adèle Bréau :
- @pensezbibi
- @MissFictionista
- Flora Prézeau (FB)
Remportes En théorie tout va bien, de Sarah Bussy :
- @TheReversGuy!
- Pauline Duhain (FB)
- Angelique Dedel (FB)
Remportes Si on savait déjà ce que l’amour nous réserve, de Grégory Sherl :
- @JoyeuxDrilleCdj
- @UkkyrWyvern
- @Estheralopera
Félicitations à vous tous
Envoyez un mail à cadeaux@vendredilecture.com avec le pseudonyme sous lequel vous avez été tiré au sort ainsi que vos coordonnées postales, avant mardi 9 juillet 2019 ! Les lots non réclamés seront remis en jeu mercredi 10 juillet.
Tirage de la seconde chance du 10 juillet 2019
- @fnege_medias remporte Malamorte, d’Antoine Albertini
- @JulienAime8 gagne En théorie tout va bien, de Sarah Bussy
- Béatrice Mulet-avella (FB) va recevoir Si on savait déjà ce que l’amour nous réserve, de Grégory Sherl
Envoyez nous vos coordonnées postales à cadeaux@vendredilecture.com avant mardi 23 juillet 2019.
Pour avoir une chance de remporter l’un de ces ouvrages, participez à #VendrediLecture sur Twitter, Facebook ou Instagram. (LES COMMENTAIRES SOUS CET ARTICLE NE SONT PAS PRIS EN COMPTE !)
Tout est expliqué dans notre F.A.Q
Merci pour ce cadeau lecture