Bonsoir,
Ça y est, nous y voilà ! Où ? Au Salon du Livre pardi ! Plusieurs membres de l’équipe arpenteront les allées durant ces 3 jours ! Nous aurons des petites étiquettes VendrediLecture, n’hésitez pas à nous aborder !
Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas la chance d’y aller, on vous apporte les lettres roumaines sur un plateau !
Tout d’abord, ce sont les éditions Ginkgo qui nous accompagnent au bout de l’Europe avec deux ouvrages.
Récit féroce et jubilatoire du gouffre identitaire et culturel où l’effondrement de « l’Utopie » a précipité la société roumaine, Venu du temps dièse, de Bogdan Suceava est un roman, certes, mais aussi un témoignage documenté en diable du postcommunisme en Roumanie.
Bogdan Suceava, d’une plume acérée, nous plonge au coeur de cet invraisemblable marécage dans lequel se sont engouffrées toutes les dérives spirituelles que l’on peut rencontrer : pseudosciences, sectes diverses, charlatanismes et messianismes en tous genres. Elles font le lit, la richesse et le malheur de tous ceux qui s’y enlisent ou y prospèrent : nationalistes mystiques, millénaristes, savants farfelus, ex-agents de la Securitate et nouveaux mouchards, jeunes illuminés manipulables, marginaux, exclus, mythomanes insatisfaits, prélats dépassés, politiciens corrompus, médias dilettantes, nouveaux riches désoeuvrés…
L’auteur sera au Salon du Livre demain, pour une conférence “La littérature roumaine contemporaine, reflet d’une société en crise ?“
Le deuxième ouvrage est de Petru Cimpoesu, il s’agit de Simeon l’Ascenseuriste. Siméon l’ascenseurite est avant tout l’histoire d’un immeuble de huit étages, qui abrite au moins dix-huit foyers modestes aux relations enchevêtrées et cocasses et dont les noms, faciles à confondre, semblent avoir été choisis en résonance avec des figures roumaines. Il participera à la même conférence que son compatriote ci-dessus !
Notre second partenaire est le Seuil avec La Cinquième impossibilité de Norman Manea.
La Cinquième Impossibilité (en écho aux quatre « impossibilités » de Kafka) dessine les contours d’une vie passionnée de lecteur-écrivain dans la « grande aventure des pages » : les œuvres d’Ernesto Sabato, Philip Roth, Paul Celan, Benjamin Fondane, Eugène Ionesco, ou encore Cioran, Antonio Tabucchi, Saul Bellow, Claudio Magris, Franz Kafka sont ici évoquées et, à travers elles, les trépidations et les tragédies du monde, les affinités électives et les amitiés profondes.
Ce recueil de douze textes compose une trajectoire, de Berlin à New York, où l’auteur a échoué voici plus de vingt ans. La « maison de l’escargot roumain», c’est sa langue, que l’éternel exilé emporte avec lui partout où le mènent ses pérégrinations.
L’auteur sera présent pour plusieurs conférences dimanche.
Distributions:
A 850, 900, 950, 1000 et 1050 : un exemplaire de chaque ouvrage est débloqué !