Article sponsorisé – Rap au vif

 

 

C’est un polar dark de dark. Ne cherchez pas d’empathie, d’humanisme, encore moins de tendresse ou quoi que ce soit dans le genre ! Si vous recherchez ce type de sensations, passez plutôt votre route. Mais si vous êtes avide d’obscurité sans fin, de flics bien pourris, torturés et racistes, de tueur misogyne bien pervers, le tout dans un contexte des plus actuels, alors foncez, Rap au vif va vous ravir (si on peut dire) ou plutôt vous glacer à souhait.

 

 

Si vous êtes fan de rap, vous allez vous régaler au fil de la playlist franco-américaine qui ne se contente pas d’illustrer le propos (l’auteur précise que, parmi les extraits cités, on peut même trouver des indices sur l’enquête en cours). Et si vous n’écoutez pas de rap, rien de grave ! Laissez-vous porter : c’est un plus, pas une nécessité. Si l’écriture connaît (par de rares fois) quelques faiblesses, elle s’envole la plupart du temps jusqu’à vous faire valser (ou rapper) avec les personnages. L’intrigue (un serial killer égorge des femmes voilées) est au cœur des tensions de nos sociétés, sans jamais tomber dans la caricature de « l’islamophobie généralisée ». L’auteur nous épargne tout couplet ou refrain victimaire pour nous entraîner dans une histoire haute en couleurs, assez fascinante qui recoupe habilement nos tendances excluantes. Soufyan Heutte est éducateur à Montpellier ; cela doit jouer dans l’évitement durant le récit de toute caricature politique…

 

 

À noter : Rap au vif est un polar augmenté. Un QR code en fin de livre vous emmène continuer l’histoire avec toute la playlist et aussi des courts-métrages à venir, montrant les débats de société inspirés par ces meurtres. Une jolie manière d’ouvrir le monde du livre aux joies (et aux terreurs) du numérique. Enfin, c’est une nouvelle maison pleine de surprises et d’audace (les bandes annonces de leurs livres sont réalisées dans un esprit très cinématographique qui pourrait bien attirer vers la lecture des publics moins captifs) qui édite Rap au vif, son premier titre, en attendant les deux suivants dont Et bang !, un autre polar, deuxième roman de Marc Chebsun ; son Et je veux le monde (JC Lattès) nous avait fortement impressionné. Une belle histoire à suivre, donc.

 

Article rédigé par Lisa Martoni.

 

Rap au vif, Soufyan Heutte, Multikulti Éditions, 19,50 euros.

 

Ceci est un article sponsorisé, rédigé par l’auteur et accepté par VendrediLecture qui s’engage à en faire la promotion. Si vous êtes intéressé, nous vous invitons à vous rendre sur notre page Partenariats et publicité.