Partenariat Rentrée littéraire 2024 – 27 septembre 2024 : Robert Laffont

Pour notre dernier vendredi consacré à la rentrée littéraire d’automne 2024, nous retrouvons les éditions Robert Laffont et leurs 8 titres récemment parus, offerts en 2 exemplaires, soit 16 gagnant·es parmi les participant·es !

 

La reine du labyrinthe, Camille Pascal

Deux femmes se font face, une reine qui a tout et une intrigante qui veut tout. Marie-Antoinette est au sommet de sa gloire, quand Jeanne de La Motte-Valois tente désespérément d’échapper à la misère. Son arme : un collier qui brille de six cent cinquante diamants. Le joyau disparaît, l’honneur de la reine est menacé, le vol tourne à l’affaire d’État, le procès précipite la Révolution française. Le scandale cache-t-il une machination politique ? Dans cette histoire où chaque fait est vrai, Camille Pascal découvre un complot qui n’est pas celui que l’on a longtemps soupçonné et entraîne le lecteur à travers un labyrinthe extraordinairement romanesque.

 

Cette femme qui nous regarde, Alain Mabanckou

Le destin d’Alain Mabanckou est singulièrement lié à celui d’Angela Davis. Enfant, il voyait l’autobiographie de la militante américaine trôner dans la bibliothèque familiale, au Congo. Le visage d’Angela Davis sur la couverture le regardait déjà. Depuis, il partage le combat inlassable qu’elle mène contre le racisme et pour les droits civiques aux États-Unis. Un jour, leurs chemins se croisent. La « rencontre » a enfin lieu. Pour Alain Mabanckou, c’est une révélation. Plus jamais il ne considèrera de la même manière son pays d’adoption, les États-Unis. Désormais, il retourne en France et au Congo avec la conviction de la fraternité chevillée au corps. Dans un récit vibrant, où réalité et fiction se répondent, l’auteur de Mémoires de porc-épic et de Rumeurs d’Amérique offre le portrait sensible d’une des femmes les plus importantes de notre époque.

 

 

Que brûle la nuit, Arthur Dayras

Victor aime l’architecture du Nord, la dureté de ses briques rouges, la froideur de son ciel gris, la frénésie de ses fêtes. Par-dessus tout, il aime la liberté que lui offrent les rues lilloises lorsqu’il y déambule tard la nuit, tôt le matin. Il oscille entre les amis et les études, jusqu’à sa rencontre avec Fleure. Rien ne les prédestine à s’entendre. Là où elle apprécie la quiétude, il cherche le tapage des discussions enflammées. Mais, à travers elle, Victor croit percevoir l’émergence de la passion – et peut-être l’illusion d’un apaisement. Dans ce premier roman troublant de véracité, la débâcle de l’amour et la naissance de la violence se passent le relais, portées par une langue musicale.

 

Les sentiments des crépuscules, Clémence Boulouque

Londres, 19 juillet 1938. Stefan Zweig et Salvador Dalí rendent visite à Sigmund Freud, tout juste exfiltré de l’Autriche nazie. Proche de l’analyste, et lui aussi réfugié, Zweig a organisé ce rendez-vous sur l’insistance de son ami peintre, qui idolâtre Freud et trépigne de lui montrer une de ses toiles. Accompagnés de Gala, l’épouse de Dalí, et de son agent, ils sont accueillis par Anna Freud. Leurs échanges sont ponctués par les extravagances et facéties de Salvador qui mystifient l’assemblée. Puis, à mesure, tous se dévoilent : la rencontre autour de Freud agit comme un révélateur, confrontant chacun à ses démons et à ceux de l’époque. Mêlant biographie intime de figures d’exception et chronique de la fin d’un monde, Clémence Boulouque saisit ce moment suspendu, unique et méconnu, en un roman drôle et grave.

 

Propre, Alia Trabucco Zeran

La fillette meurt. Voici le fait par lequel Estela commence son récit. Estela, qui a quitté sa famille dans le sud du Chili pour la capitale où elle travaille comme employée de maison. Estela, qui s’est occupée pendant sept ans de la jeune victime, l’a bercée, nourrie, rassurée, grondée aussi. Qui connaît chaque étape ayant mené au drame : la chienne, les rats, les aveux, le poison, le pistolet. Chaque étape jusqu’à l’inéluctable. Un roman psychologique haletant, angoissant et addictif, à travers lequel notre époque se dessine – une société fracturée par les rapports de domination et d’argent, où les uns vivent dans l’ombre des autres.

 

Julia, Sandra Newman

Londres, chef-lieu de l’Espace aérien I, vit sous le joug d’un régime ultra-autoritaire dirigé par Big Brother. Nous sommes en 1984. 
Julia est mécanicienne au département Fiction du ministère de la Vérité. Joyeusement cynique, elle a tout de la citoyenne modèle. Elle excelle pourtant dans l’art de tromper la surveillance constante des télécrans et de la Police de la Pensée, parvenant même à cacher ses liaisons amoureuses dans ce monde où le sexe est un crime sévèrement puni. Mais Winston Smith, du service des Archives, l’intrigue et l’attire. Lui aussi cache peut-être son jeu… Le jour où, sans vraiment réfléchir, elle lui glisse un mot dans la main – geste quasi suicidaire –, elle perd le contrôle de sa vie si bien ordonnée, et tout bascule. Soixante-quinze ans après George Orwell, Sandra Newman nous entraîne à nouveau dans l’univers mythique de Big Brother. Roman d’un État totalitaire où la condition des femmes diffère fondamentalement de celle des hommes, Julia apparaît comme un texte féministe, à la fois fidèle à l’original et radicalement différent.

 

Magali, Caryl Ferey

Février 2021, Magali Blandin disparaît. Un mois plus tard, son cadavre est découvert dans le bois de Boisgervilly (Ille-et-Vilaine), à proximité de son domicile. Mère de quatre enfants, Magali a été assassinée par son mari. Caryl Férey se penche sur ce féminicide aux ramifications multiples pour comprendre et ne pas oublier, car « Magali n’est pas anonyme, elle est toutes les femmes. »

 

La cinquième saison, Erik Orsenna

Lorsqu’un énième paquebot plein de touristes, le Wonder of the Seas, s’attaque à Venise, la Nature se révolte : elle arrête le Temps. L’horloge de la place Saint-Marc reste bloquée sur deux heures du matin. Le jour reviendra si les hommes reviennent à la raison. Du palais des Doges à la Fenice, l’affolement est général. Qui saura redémarrer la Grande Machine ? Au cœur de cette nuit qui s’entête apparaît un drôle de personnage – vêtu d’une soutane, les cheveux roux, le timbre de voix décalé. Voilà Antonio Vivaldi, ressuscité par le chaos moderne. Désormais, plus aucune barrière ne sépare les vivants et les morts. Le compositeur va écrire sa Cinquième Saison, celle où se réconcilieront les Éléments, l’Eau et le Feu, la Forêt et la Ville, l’Air et le Temps. Dans ce bref et grand roman vénitien, le conteur de L’Exposition coloniale (prix Goncourt et prix Goncourt des lycéens), de Madame Bâ et de La grammaire est une chanson douce est de retour.

 

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